jeudi 28 mai 2015

Modifications Musette F2


 Dans l'article sur la musette F2 je disais qu'en dépit de ses atouts (solidité notamment) ce sac présentait plusieurs défauts. C'est pourquoi quelques modifications ont été apportées dessus, modifications que voilà.


1) Sécurisation des sangles 

 Au vu de la quantité impressionnante  de sangles qui pendent dans tous les sens les bloquer semblait être une priorité. Donc un élastique à base de chambre à air sur chaque sangle permet de régler rapidement ce premier problème.


2) Fermeture rapide


 Le principal défaut à mon goût était le système de fermeture à boucles très peu ergonomique nécessitant de passer la sangle dans une boucle avant de verrouiller  avec un nœud. Mais en environ deux minutes si on dispose de boucles Fastex il suffit d'en passer une sur chaque sangle, puis de bloquer le surplus de sangle (avec de la chambre à air pour ceux qui suivaient pas).

 On obtient ainsi un système de fermeture rapide et pratique soit tout le contraire de celui d'origine.


3) Réduction du rabat

  L’installation des Fastex oblige néanmoins à limiter la longueur du rabat afin d'éviter que le sac posé au sol ne vienne écraser les boucles en plastique. Pour ceci il suffit tout simplement de fixer entre elles les boucles déjà présentes sur le haut du sac avec de la ficelle.
 Le rabat perd ainsi une vingtaine de centimètres plaçant ainsi les boucles sur la face avant du sac, accessibles et protégées de l'écrasement.


4) Installation d'une pochette supplémentaire

 Comme déjà dit dans l'article de base il y a moyen d'engager une pochette MOLLE sur la bretelle détachable avant de la bloquer en passant sa sangle dans l'anneau de la bretelle . On dispose ainsi d'une poche à portée de main pour y loger du petit matériel (boussole, briquet, sifflet...).

 Au final toutes ces modifications permettent de diminuer un peu le côté rustique du sac en le rapprochant un peu plus de quelque chose de moderne (sans toutefois l'égaler en confort) et de gagner quelques points dans le domaine du pratique. De plus, toute ces modifications sont totalement réversibles et prennent à peine un quart d'heure à réaliser.

mercredi 15 avril 2015

Petzl TIKKA


 Marque renommée dans le domaine des lampes frontales Petzl® est présent sur le segment des lampes d'entrée de gamme avec içi le modèle Tikka.

  Au niveau des caractéristiques on est ici sur un système léger et peu encombrant permettant un emport quotidien en EDC. Avec une masse de 90g avec ses 3 piles AAA et un volume qui tient dans la main la Tikka est un poids plume (on relativise d'autant quand on a déjà utilisé des frontales à piles plates). 
 
  Avec ses deux modes (éco et turbo) l'autonomie est de 130 heures en mode éco (donné pour 180h par la notice) pour un prix de 25€ et une puissance maximale de 80 lumens (ce qui donne un éclairage de presque 50 mètres de portée) ou 20lm en mode éco (avec une portée tout de même confortable de 20m) cette lampe affiche un excellent rapport qualité prix. 


  Le faisceau peut être orienté de 0° à 40° vers le bas de manière à éclairer le sol. De plus l'ensemble est garanti à la norme IPX-4, résiste à la pluie et aux éclaboussures depuis toutes les directions mais pas étanche.
  Une fois éteinte le revêtement phosphorent placé autour de la LED prend le relais permettant ainsi de retrouver sa lampe dans l'obscurité et éclaire même suffisamment pour pouvoir changer les piles dans le noir complet. 
 
  Au final le sens point négatif que je réussi à trouver est l'absence de mode clignotant (mais c'est vraiment pour pinailler). Une très bonne première lampe frontale pouvant être compatible avec des exigences assez élevées, en tout cas elle ne quitte plus mon sac.

vendredi 13 mars 2015

Marqueur lumineux low-cost




  Dès que la nuit tombe il devient essentiel de conserver des points de repère ainsi que des moyens de retrouver son matériel ou simplement son campement. Dans cette idée les marqueurs lumineux sont particulièrement adaptés, ils sont visibles de (relativement) loin, étanches, ils flottent, existent dans de nombreux coloris permettant ainsid'affecter une couleur par élément (tente, sac, kit médical...) et leur utilisation ne nécessite ni pile ni feu.
  Mais malgré tout ces avantages les bâtons lumineux standards (typiquement de type cyalume®) deviennent rapidement onéreux pour faire du simple marquage avec un tarif à l'unité de 1 à 2€.
  C'est pourquoi il est possible de renoncer à la capacité d'éclairage ambiant offerte par les cyalume pour utiliser à la place les bracelets fluos qu'on trouve dans les boutiques de fêtes pour environ 8€ le paquet de 100.

bracelet de 20 cm directement après craquage
 
  Bien que moins lumineux que son « grand frère » le bracelet ne manque cependant pas d'atout, tout particulièrement sa durée d'éclairage, donnée pour 6 heures, mais qui atteint en fait les 12 heures d'éclairage à pleine puissance et 30 heures de lumière diffuse mais encore visible jusqu'à plus de 6 mètres.
  L'autre atout est la présence des embouts servant à accrocher le bracelet au poignet, ils permettent de clipper plusieurs bracelets ensemble afin d'obtenir des combinaisons de couleurs améliorant encore la visibilité.
 



Distance de 1m, 5minutes après allumage

8h après allumage

24h après allumage







  Les principaux défauts restent cependant la forte diffusion de la lumière qui, bien que visible à une vingtaine de mètres quand la lumière du bâton est maximal, ne permet pas de réel éclairage d'appoint. Il est possible de s'en servir pour lire (à ce moment l'idéal est de refermer le bracelet en cercle pour concentrer la lumière sur un seul point) mais ça reste assez expérimental, la lumière reste aussi suffisante pour éclairer l'intérieur d'une tente.

  En conclusion, plus que rivaux les cyalume et les bracelets seraient plutôt complémentaires, les premiers servant à fournir un véritable éclairage d'appoint tandis que les seconds sont idéals en tant que marqueurs lumineux à bas coûts utilisables en grande quantité.










dimanche 15 février 2015

Manuel de la Vie Sauvage




  Quand on a grandi avec les Castors Juniors et Géo Trouvetou comme livres de chevet à un moment on veut tout de même passer au niveau supérieur.
  Dans le même registre de centralisation et de synthèse de l'information le Manuel de la Vie Sauvage est une référence.
  À travers 13 chapitres sont explorés des thèmes allant de comment faire un feu jusqu'au traitement des brulures (suite logique) en passant par la mise en place de cultures et d'élevage.
  La liste des 13 chapitres donne :

  I/ Comprendre le temps :
  Ce chapitre traite tout aussi bien du temps météorologique, et des phénomènes permettant de déterminer son évolution, que de la dimension temporelle avec des schémas de cadrans solaires et de clepsydres. Il comprend néanmoins quelques éléments totalement irréels tels que la grenouille annonçant la pluie en grimpant sur une échelle (oui oui c'est dedans...) ou encore le chat qui se passe la patte derrière l'oreille (j'ai vérifié avec le mien et ça marche pas). 



 
II/ Marcher et s'orienter
  Tout se qui traite de la lecture de cartes, d'estimation des distances, de manières de trouver le nord (trois manières autre que la boussole dans ce chapitre) mais aussi des notions de géologie.
  Étrangement on trouve aussi des conseils en cas d'épidémies ce qui n'a pas grand chose à voir avec l'intitulé du chapitre. Sont aussi données plusieurs méthodes de traversée de rivière.

III/ Se chauffer
  Allumer un feu avec ou sans allumettes et briquet, construire un feu, et également chauffer sa maison sont au programme de cette partie.

IV/ Boire et trouver de l'eau
  Ici on décrit différentes méthode de filtration ainsi que de réalisation d'un filtre à eau artisanal. En revanche la partie « Radiesthésie » est juste à jeter, prétendre qu'on puisse trouver de l'eau avec un pendule ou une baguette de sourcier confine à la superstition moyenâgeuse.
V/ Cueillir
  Sans doutes le chapitre le plus intéressant, bien que légèrement limité en termes de présentation de variétés avec seulement 20 pages au total pour les plantes comestibles, les champignons et les plantes à usage textile ou autre. On regrettera également l’absence d'une partie sur les plantes médicinales.


 
VI/ Cuisiner
  Présentation rapide des groupes d'aliments et de quelques recettes de base assez simples types pains ou galettes, ainsi que des moyens de cuisson.

VII/ Conserver
  Conseils à propos de la réalisation de conserves, de salaisons et de séchages maison ainsi que de fermentations et infusions.

VIII/ Apprivoiser ou chasser et pêcher
  Le chapitre le plus épais. Il traite de l'élevage des principaux animaux (poules, lapins, moutons, vaches...) de façon rapide mais suffisante pour se faire un début d'idée ; puis d'une vingtaine de pages sur la pêche (pour moitié de la pêche en eau douce, pour moitié d'en mer) puis d'encore une trentaine de pages consacrées à la chasse, au piégeage et aux armes blanches.

IX/ Se loger
  Dans cette partie d'un côté on a la construction en milieu naturel avec des abris semi-permanents tels que les igloos, les plateformes arboricoles ou les yourtes, et de l'autre la construction pure avec des paragraphes sur chaque éléments de bâti des fondations aux finitions (j'irai en enfer pour cette citation), bref de quoi faire son propre béton et monter ses murs avant de terminer par la toiture.

X/ Fabriquer
  Comment dire... 70 pages permettant de fabriquer à peu près tout du tissage à la poterie en passant par la menuiserie, les nœuds et la forge. La densité en schémas est plus importante que dans les autres chapitres ce qui améliore les possibilités de réalisations. La pièce maitresse de ce chapitre est la mini centrale électrique à base d'un vieux vélo ou d'une roue à aubes.





XI/ Replanter
  La même approche que dans la partie précédente mais adaptée aux cultures avec des éléments sur la rotation des cultures, sur les engrais, les serres... Deux cultures sont détaillées plus avant : celle du blé et celle de la betterave. Une partie entière est dédiée au reboisement et à ses effets positifs notamment via les haies.

XII/ Soigner et sauver
  La partie médicale du bouquin correspondrait plus ou moins à un PSC1, gestion des plaies, d'un empoisonnement, création d'une trousse de secours... Elle intègre aussi quelques lignes sur les incendies et les noyades.

 
XIII/ Se nourrir subtilement
  Bon là clairement, j'ai pas compris. Apparemment c'est une partie qui mélange délires New Age sur l'harmonie avec la Terre, les radiations invisibles qui nous influence, quelques paragraphes sur l'éducation progressiste et encore quelques un ressemblant vaguement à de la philosophie bouddhiste sur l'amour du prochain.  Pas la peine de s'étendre là dessus donc.

  On a donc ici un recueil qui bien que peu exhaustif donne des bases sur énormément de sujets permettant ainsi de mieux les aborder ensuite via des bouquins spécialisés ou d'orienter ses recherches vers des sujets précis. On pourrait le définir comme un Manuel des Castors Juniors amélioré saupoudré d’éléments New Age.
  Personnellement j'éviterais de trop m'y fier pour certains domaines (notamment pour ce qui est de l'identification de plantes sans profils couleurs) mais une fois ses informations recoupées et annotées (ça tombe bien il y a des pages dédiées aux notes et le haut de page laisse de quoi écrire) on peut arriver à condenser énormément de savoir dans moins de 500 pages. Un livre fortement recommandé donc, et disponible en version numérique ici. 
http://vk.com/doc191733077_167068377?dl=d3f8773b06806ba824
 

mercredi 21 janvier 2015

Les Chaufferettes



  Winter is coming, fingers are leaving, bonjour.

  Afin de ne pas y laisser des phalanges entre les amphis climatisés au mois de janvier et les randos en plein hiver il faut maintenir la température des phalanges en question la plus élevée possible, pour cela il y a la méthode simple consistant à limiter la déperdition thermique avec des gants, et celle d'amener directement de la chaleur avec une chaufferette, c'est donc le thème de l'article d'aujourd'hui avec une comparaison entre les deux modèles les plus répandus : à gel chimique et à essence.

La chaufferette à essence

  Le principe est simple, une mèche dans un contenant métallique est imbibée d'essence à zippo (ou essence F à défaut), on replace ensuite le bruleur sur la mèche que l'on vient chauffer avec un briquet jusqu'à apparition d'une petite flamme bleutée, il suffit ensuite de remettre le cache par dessus et de placer la chaufferette dans sa housse pour ne pas se brûler avec. L'autonomie théorique est d'une dizaine d'heure, sur la mienne (récupérée dans un lot militaire d'occasion) ça n'a malheureusement jamais dépassé les 5h (amplement suffisant pour se cramer sur le métal...).
  Le principal défaut de ce type de chaufferette est l'odeur d'essence qui s'en dégage, en outre, le remplissage et l'allumage requiert une motricité fine qui n'est généralement pas au rendez-vous quand on a les doigts gelés (justement le moment où la chaleur est requise tiens si c'est pas une coïncidence). Il est en effet compliqué de la conserver prête à l'emploi dans une poche au vu de la forte volatilité de l'essence.
  De plus la nécessité d'oxygène pour alimenter la combustion empêche une utilisation dans un sac de couchage sous peine d'extinction.
  Cependant ces défauts sont partiellement compensés par une autonomie et une chaleur dégagée maximale par rapport au deuxième type. On trouve ce type de chaufferette un peu partout pour moins de 10€ tandis que le litre d'essence (soit une dizaine d'utilisations) est à 4€.

 

La chaufferette chimique 


  Par un principe chimique, en l’occurrence un liquide maintenu en surfusion (liquide à une température inférieure à son point de solidification), une simple perturbation du contenu de la poche va entraîner une réaction de solidification dégageant de la chaleur. La perturbation va ici être le fait de casser une pastille métallique contenue dans la poche. La chaufferette dégage ensuite environ 50°C pendant une demi heure à 45 minutes.
 Pour la reliquéfier il suffit de la plonger dans l'eau bouillante 5 à 10 minutes, la chaufferette est ensuite stockable à l'état liquide, prête à servir, pendant des mois.
  Sans odeur, étanche et pouvant être activée très facilement la chaufferette chimique est cependant assez vulnérable à un déclenchement intempestif, il vaut mieux la conserver dans une boite pour protéger la pastille jusqu'à utilisation. Son défaut vient de sa faible autonomie ainsi que du matériel nécessaire pour la réactiver. Ce modèle est disponible pour 2€ chez Nature et Découvertes.
 En fait les deux modèles seraient plus destinés à des milieux différents. Urbain pour la chimique nécessitant plus de logistique et moins performante mais plus discrète.
Tandis que la chaufferette à essence chauffant plus et plus longtemps est parfaitement adaptées aux utilisations de longues durées. 
 Cependant pour le prix d'une seule chaufferette essence et de sa bouteille de combustible on peut acquérir six modèles chimiques permettant une plus grande flexibilité.  

dimanche 4 janvier 2015

Mini-kits étanches


Une alternative intéressante aux boîtes étanches du commerce est la boîte de boissons en poudre Nescafé, outre que c'est tout à fait buvable (mais passons), elles offrent un volume intérieur suffisant pour la confection de mini-kits en tout genres et disposent d'un pas de vis garantissant une étanchéité parfaite. De plus le plastique de ces boîtes est suffisamment épais pour protéger le contenu des chocs.

Mini Medikit                
Mini Kit feu

Un autre type de boîtes étanches est la boîte de pellicule photo, avec le retour de l'argentique dans les clubs photos il suffit d'y connaître quelqu'un pour récupérer des petits contenants étanches et transparents pouvant servir comme sous-modules ou comme mini kits. Les tubes d'aspirines ou de vitamines peuvent également tenir ce rôle.
Allumettes, sucres, lichen allume-feu, coton.

Enfin, le dernier contenant étanche est un des essentiels de tout barda : le ziploc. Prenant une place quasi nulle quand il est vide, disponible partout pour un coût minimal, et suffisamment étanche pour abriter du contenu sensible.
Kit carte
En conclusion, pour le petit matériel, une boîte étanche du commerce peut facilement se remplacer par n'importe quel contenant étanche de récup. Et en plus le café viennois c'est trop bon...

jeudi 25 décembre 2014

Creepy Forest









Un après-midi avec un peu (euphémisme) de brouillard et même Fontainebleau prend des airs de Projet Blair Witch.